Cancer du sein
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Comment éviter d’être infectée par les Papilloma virus

Si l’on n’a pas de rapports sexuels, la probabilité de contracter un ou des Papilloma virus est très faible voire nulle. Les sujets vierges sont à priori « naïfs » vis-à-vis des HPV.

Naïf signifie que notre système immunitaire n’a pas pris « contact » avec les Papilloma virus et n’a donc pas développé de défenses spécifiques.

La prévention de l’infection par les Papilloma virus, (en dehors de l’abstinence) passe donc par la vaccination. Elle est d’autant plus efficace que le sujet est dit naïf, c'est-à-dire n’a pas rencontré le ou les Papilloma virus.

D’où l’intérêt de vacciner tôt dans la vie, les jeunes filles avant tout contact sexuel, afin d’arriver avant que le virus ne s’installe.

En France la recommandation pour la vaccination :

La population cible du vaccin Papillomavirus est la cohorte complète des filles et désormais des garçons âgés de 11 à 14 ans et en rattrapage les Jeunes gens avant l'age de 20 ans.

Afin de centrer la vaccination sur les populations où elle est le plus efficace : celles n’ayant pas encore rencontré le ou les virus.

Les vaccins agissent en provoquant la production d’anticorps qui empêchent les virus de pénétrer dans les cellules de la filière génitale, mais une fois le virus en place, ils ne peuvent empêcher son développement, d’où l’intérêt de vacciner des populations dites naïves.

Ces vaccins ne sont pas actifs sur tous les papilloma virus :

Le vaccin bivalent Cervarix (du laboratoire GSK) est actif contre les HPV 16 & 18

Le vaccin quadrivalent Gardasil® (du laboratoire MSD Sanofi-Pasteur) est actif contre les HPV 6, 11, 16 & 18.

Plus récemment le vaccin Gardasil® 9 ou nonavalent qui est actif sur les HPV 6,11,16,18, 31,33,45,52,58

Rappelons que les virus HPV 16 & 18 sont responsables de prés de 70 à 80% des cas de cancers du col en France et dans le monde, la vaccination ne protège donc pas contre 100% des cancers et justifie donc que l’on continue le dépistage même dans la population vaccinée.

Ces Vaccins sont :

- efficaces : (ils protègent réellement contre les souches virales qu’ils contiennent) évitant ainsi les lésions précurseurs des cancers (qui les précèdent)

- surs : ils n’augmentent pas (sur plusieurs études indépendantes réalisées dans différents pays européens dont la France) le risque de maladie auto-immunes des sujets vaccinés ou de maladie chronique

- utiles :

* en évitant un grand nombre d’intervention médicales et chirurgicales (conisations / Lasers) qui peuvent avoir des conséquences sur la qualité de vie des patientes et un cout économique et social

* en protégeant par effet de masse (dit de troupeau) la contamination des sujets de même âge non vaccinés en réduisant la « circulation » du virus.

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