Il est parfois conseillé aux femmes (par certains médecins) de palper ses seins afin de vérifier l’absence de toute tumeur (ou boule), notamment sous la douche, ou devant un miroir, mais cet examen n’est pas très facile à pratiquer, ni très sensible et parfois source d’anxiété lorsque l’on perçoit toutes sortes de boules dans son sein surtout chez la femme jeune.
Dans tous les cas il est préférable de le pratiquer dans la période qui suit les règles chez les femmes non ménopausées.
C’est pourquoi, il est utile de mettre en place des techniques médicales de dépistage puis de diagnostic du cancer.
Bien sur, si vous percevez une boule récente ou anormale, si vous notez un écoulement du mamelon, il est important de consulter rapidement afin de mettre en œuvre une procédure diagnostique et vous rassurer le plus souvent très rapidement (la plupart des « boules » du sein sont bénignes).
Cependant il ne faut pas laisser « traîner » car s’il n’y a aucune lésion suspecte (le plus souvent) le médecin vous rassurera plus vite et s’il y a une véritable lésion, le diagnostic sera fait plus vite avec un meilleur pronostic.
Dans tous les cas le premier examen pour aboutir au diagnostic sera la mammographie souvent couplée à une échographie.
Cela dit l’autopalpation mensuelle n’a pas réellement d’influence sur la réduction de la mortalité liée au cancer du sein.
En France, et dans de nombreux pays industrialisés il n’existe d’ailleurs pas de recommandation officielle, mais de nombreux médecins encouragent cette pratique entre deux examens de dépistage, en sachant que cette technique est moins précise qu’un examen des seins pratiqué par un médecin -notamment sénologue- habitué à ce type d’examen.