Les risques chirurgicaux sont propres à chaque technique :
- La myomectomie chirurgicale par laparotomie ou coelioscopie: est un geste à risque hémorragique plus important que les resectiopns par voie hysteroscopique, mais les saignements restent dans l'immense majorité des cas tres modestes. Dans certains cas, lorsque les fibromes sont volumineux et/ou nombreux, certains proposent une occlusion préalable des vaisseaux de l’utérus afin de diminuer ce risque. Très exceptionnellement une transfusion sanguine peut être indiquée en cours d'intervention ou dans les suites immédiates si le dosage de l’hémoglobine (globules rouges) est trop bas, cette situation doit bien évidemment être évitée, d’où l’intérêt d’un geste chirurgical précis et rapideavec une bonne technique d'hemostase.
- les cicatrices uterines peuvent etre sources d'adherences avec les structures avoisinnantes ( intestin, epiploon)
- En cas de désir de grossesse après myomectomie, il faudra prévoir une discussion sur la voie d'accouchement et sur le délai entre l'intervention et le début de la prochaine grossesse, avec votre chirurgien (en général il faut attendre environ 6 mois entre la chirurgie du myome (fibrome) et la grossesse).
- Bien évidemment tous les risques inhérents à une chirurgie pelvienne (et indépendants de la myomectomie à proprement dit) demeurent identiques, ils sont liés à la voie d’abord chirurgicale, comme :
- un hématome des voies d’abord (cicatrices) est possible mais très rare,
- de même une infection des cicatrices (abcès),
- ou une infection urinaire
- D’autres complications sont également possibles mais sont indirectes (car liées à l’alitement et à la plupart des chirurgies) comme la survenue d’une phlébite, voire d’une embolie pulmonaire justifiant des mesures de prévention comme le port de bas de contention et la prise d’anticoagulants qui sont en général prescrits et surveillés par le médecin anesthésiste.
Cette liste de complications n'est bien évidemment pas exhaustive.
- La myomectomie par voie Hystéroscopique: les risques sont ici beaucoup plus faibles :
Ils sont liés à « la voie d’abord » qui passe par le col de l’uterus avec nécessité de dilatation de celui-ci, généralement fait sous anesthésie- déchirure du col uterin
- perforation utérine par les bougies de dilatation
- perforation lors de la résection
- résection incomplète
- saignement postopératoire (très rare)
- infection (très exceptionnelle)
- synéchie avec accolement des faces de l’uterus