C’est la technique classique dont le but est de retirer les ganglions les plus bas du creux axillaire qui sont les premiers relais drainant le sein.
Le chirurgien incise la peau du creux de l’aisselle (soit par une incision séparée de l’incision du sein, soit en prolongeant celle du sein si elle est proche) puis dissèque les vaisseaux et les nerfs pour retirer plusieurs relais ganglionnaires.
Ceux–ci sont analysés ensuite par le médecin anatomo-pathologiste.
Cette intervention peut être responsable ensuite parfois de douleurs de l’épaule et/ou de la face interne du bras qui régressent progressivement ou d’une limitation des mouvements du membre supérieur (justifiant une kinésithérapie post-opératoire: rééducation des mouvements de l'épaule).
Plus tardivement, il est possible mais, cette éventualité reste très rare de voir se développer un gros bras (ou lymphoedéme).
Il convient dès lors au cours de la vie de prendre des précautions particulières du coté du bras opéré: éviter si possible les prise de sang, les perfusions, les prises de tension, ou les petites blessures (jardinage, bricolage...) du coté opéré.